2009
Lettres croisées
de Jean-Paul ALEGRE
REPRESENTATIONS
Espace Schoelcher
Saint Mury (Isère)
Autrans à l'Anecdote
Virieu (Isère)
SELECTIONS
Festival des Arlequins de Cholet 2010,
Festival de Chatillon sur Chalaronne 2010
Festival sur un plateau Annecy 2010
Sélection Régionale du Masque d'Or 2011
Festival d'Annemasse 2011
Festival TAM de Moirans 2011
SYNOPSIS
5 comédiens font vivre 60 lettres personnelles, de vacances, notes et messages, tour à tour drôles, tristes, cocasses ou tragiques, qui se croisent, s'entrecroisent et finissent par tisser des liens entre les personnages.
Du rire bien sûr mais aussi beaucoup d'émotions et d'amour entre un grand-père et sa petite-fille, Ariane qui écoute Mozart et Beethoven dans un grand hôpital blanc.
L'AVIS DE L'AUTEUR SUR NOTRE SPECTACLE
Un petit miracle…
La vie réserve de belles émotions !
Je viens d’en avoir un exemple avec la représentation de Lettres Croisées par la compagnie 23h24…
Il se trouve que je connais cette troupe depuis le tout début de son existence, puisqu’elle m’a fait le grand honneur de me choisir comme parrain. Déjà, leur premier spectacle, tiré de mes courtes pièces, était une réussite. Qualité de la mise en scène, efficacité des comédiens, rigueur et fantaisie, tout ce que j’aime dans le théâtre…
Et voici qu’ils s’emparent de Lettres Croisées, pièce pour laquelle j’ai une tendresse particulière, car elle parle de choses graves et drôles, mêle la mort et le rire, la souffrance et la joie de vivre.
Et, là, j’ose parler de ce phénomène assez rare, que j’ai très peu connu dans ma carrière, que je pourrais qualifier d’état de grâce !
Leur version de Lettres Croisées est un petit miracle d’équilibre et de justesse.
Dans un espace merveilleusement bien éclairé, les comédiens sont constamment parfaits. Une Ariane lumineuse, un Grand-père comme devraient en avoir tous les petits enfants de la Terre, et une galerie de personnages vrais, tendres, touchants, jamais caricaturés… la vie, tout simplement. Et un docteur Renaud qui rend exactement ce que j’ai voulu montrer.
Tout cela porté par une mise en scène dont le plus beau compliment que je puisse lui faire est d’écrire qu’elle se fait complètement oublier, tant les déplacements sur le plateau paraissent évidents.
Du grand art.
Ajoutez à cela une illustration musicale qui part au quart de tour, et qui fait que Mozart et Beethoven sont intimement liés à cette superbe aventure.
On dira que j’exagère…
Et bien, non ! J’ai eu la chance de pouvoir assister à de très nombreuses versions de mes pièces.
Le travail de la compagnie 23h24 sur Lettres Croisées se range au tout premier plan de mes émotions d’auteur…
Allez le partager, il fait honneur au théâtre !
Jean-Paul Alègre (Mai 2010)